
PREVENTION
AU CAS OU SI CERTAINS ONT OUBLIE LA SANTE EST UNE DE MES PRIORITES DE COMBAT, CAR LA SANTE C EST VITAL POUR VIVRE. JE VOUDRAI RASSURER AUX PERSONNES MALADES QUE J ATTAQUE PAS LES MALADIES MAIS FAIRE DES MESSAGES DE PREVENTIONS SURTOUT POUR DES GRAVES MALADIES DANS LE RESPECT LE PLUS TOTAL.
EN CE QUI CONCERNE LE SIDA SUJET DE CET ARTICLE, CA FAIT PLUSIEURS ANNEES QU ON SE BAT, SURTOUT PROTEGEZ VOUS SI VOUS AVEZ LE MOINDRE DOUTE AVEC VOTRE PARTENAIRE, PENSEZ A VOTRE SECURITE ET VOTRE BIEN ETRE
SANDY (Président Asso Equality)
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DEFINITION
Le syndrome de l'immunodéficience acquise, plus connu sous son acronyme SIDA (en anglais : AIDS, acronyme d'Acquired Immune Deficiency Syndrome), ou sida, est un ensemble de symptômes consécutifs à la destruction de plusieurs cellules du système immunitaire par un rétrovirus. Le sida est le dernier stade de l'infection par ce virus et finit par la mort de l'organisme infecté, des suites de maladies opportunistes. En France, il est question de sidéen ou sidaïque pour désigner une personne malade du sida (au Canada, c'est le terme sidatique qui est utilisé).
Il existe plusieurs rétrovirus responsables du sida, chacun infectant une espèce particulière. Le plus connu d'entre eux est le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) infectant l'Homme. Les autres virus sont, parmi d'autres, le VIS infectant les singes et le VIF pour le chat.
Une pandémie s'est développée à partir de la fin des années 1970, faisant de cette maladie un nouveau problème sanitaire mondial. La prévention, telle que l'usage du préservatif, constitue de loin la meilleure option, car il n'existe actuellement aucun vaccin permettant de se protéger du virus, et les traitements antiviraux disponibles actuellement ne permettent aucune guérison. Bien qu'ayant une certaine efficacité, ils ne peuvent que retarder la venue du stade « sida », en ralentissant la prolifération du VIH au sein de l'organisme. De plus, ces thérapeutiques, coûteuses, ne sont facilement accessibles que dans les pays développés qui peuvent assurer la charge financière ; dans les pays en développement, plus de 95 % des patients ne bénéficient aujourd'hui d'aucun traitement efficace. C'est pour cette raison que l'ONU, à travers son programme ONUSIDA, a fait de la lutte contre le sida une de ses priorités.
Les modes de transmission du virus du sida
Les 3 (VRAIS) modes de transmission du virus du sida
Le virus se transmet :
- Par voie sexuelle (pénétration vaginale, anale ou buccale).
Pour se protéger, il ne faut jamais oublier le préservatif (masculin ou féminin) lors d'une relation sexuelle.
- Par le sang (aiguille ou matériel souillé).
Pour protéger leurs patients, les professionnels de santé utilisent du matériel stérile ou à usage unique. Pour que les usagers de drogues par voie intraveineuse se protègent, les hémophiles et les transfusés. Des programmes d'échange de seringues sont mis en place par les associations ou les réseaux de soins.
- De la mère à l'enfant pendant la grossesse, l'accouchement et l'allaitement.
Pour protéger leur enfant, les femmes séropositives doivent bénéficier d'une prise en charge médicale pendant leur grossesse. Lors de l'accouchement, une césarienne peut être programmée. Un traitement par perfusion lors de l'accouchement et un traitement post-natal de l'enfant sont également recommandés. Enfin, l'utilisation exclusive de lait artificiel évite tout risque de transmission par le lait maternel.
5 (FAUSSES) croyances à combattre
Le virus NE PEUT PAS se transmettre :
- Par la salive
Embrasser ou boire dans le même verre ne comporte aucun risque
- Par le toucher
Serrer la main ou s'asseoir sur la cuvette des toilettes ne comporte aucun risque.
- Par les piqûres d'insectes (moustiques)
- Par la sueur
- Par les larmes
CLASSIFICATIONS
Il existe deux classifications pour décrire la progression de l'infection VIH, fondées sur les manifestations cliniques et les anomalies biologiques.
Classification en stades cliniques proposée par l'OMS
Stade clinique 1
Patient asymptomatique. Adénopathies persistantes généralisées accompagnées de fièvre
Stade clinique 2
Perte de poids inférieure à 10 % du poids corporel.Manifestations cutanéomuqueuses mineures (dermite séborrhéique, ulcérations buccales récurrentes).Zona au cours des cinq dernières années.Infections récidivantes des voies respiratoires supérieures.
Stade clinique 3
Perte de poids supérieure à 10 % du poids corporel.Diarrhée chronique inexpliquée pendant plus d'un mois.Fièvre prolongée inexpliquée pendant plus d'un mois.Candidose buccale (muguet).Leucoplasie chevelue buccale.Tuberculose pulmonaire dans l'année précédente.Infections bactériennes sévères (pneumopathies par exemple).
Stade clinique 4
Pneumocystose.Toxoplasmose cérébrale.Maladie de Kaposi.Lymphome.Mycobactériose atypique généralisée, et plus généralement toute affection grave apparaissant chez un patient infecté par le VIH, ayant une baisse importante de son immunité (taux de CD4 inférieur à 200/mm³).
PARLONS MAINTENANT EN PREVENTION
Les divers modes de transmission du VIH sont désormais parfaitement connus. Il n'existe, à ce jour, aucune vaccination efficace contre le sida. Le préservatif reste actuellement la meilleure prévention.
Par voie sexuelle
Les rapports réceptifs sont plus à risque que les rapports insertifs, et les rapports anaux réceptifs sont ceux qui comportent le risque de transmission le plus élevé. Selon le ministère de la Santé français, la probabilité de transmission par acte varie de 0,03 % à 0,07 % dans le cas de rapport vaginal réceptif, de 0,02 à 0,05 % dans le cas de rapport vaginal insertif, de 0,01 % à 0,185 % dans le cas de rapport anal insertif, et de 0,5 % à 3 % dans le cas de rapport anal réceptif. (Definition mot Insertif : En sexologie, qui introduit le pénis dans la bouche, le vagin, l'anus. Synonyme d'actif)
Les infections sexuellement transmissibles (IST) favorisent la transmission du virus VIH, par les micro-ulcérations et l'inflammation qu'elles entraînent localement. Répondent à cette définition la syphilis, la gonococcie, la chlamydiose (CT), l'herpès virus (HSV), la papillomatose et la trichomonase. Être déjà séropositif pour le VIH ne protège pas d'une surinfection VIH par une nouvelle souche virale potentiellement plus virulente. Les rapports oro-génitaux ne sont pas dénués de risques. Plusieurs cas prouvés de transmission du VIH au cours de rapports oro-génitaux, essentiellement par fellation passive, mais aussi par rapport oro-anal, ont été rapportés.
Les personnes séropositives au VIH ne souffrant d'aucune autre MST et suivant un traitement antirétroviral efficace, c'est-à-dire ayant une virémie indétectable depuis au moins six mois, ne risquent de transmettre le VIH par voie sexuelle que de façon négligeable, avec un risque inférieur à 1 sur 100 000.
Lors d'une relation sexuelle, seuls les préservatifs, qu'ils soient masculins ou féminins, protègent du VIH et des principales infections sexuellement transmissibles. Ils doivent être utilisés lors de tout rapport sexuel avec pénétration (qu'elle soit vaginale, anale ou buccale), avec un partenaire séropositif ou dont le statut sérologique est inconnu.
Préservatif masculin
La condition pour l'efficacité du préservatif masculin est qu'il soit utilisé correctement à chaque rapport. Les lubrifiants à base de corps gras, comme la vaseline, des pommades ou des crèmes, voire du beurre, doivent être proscrits car ils fragilisent les préservatifs en latex et augmentent les risques de rupture. Il faut leur préférer des lubrifiants à base d'eau. Il est préférable d'utiliser un préservatif non lubrifié pour la fellation. Il est par ailleurs indispensable de vérifier sur la pochette du préservatif l'inscription de la date de péremption et d'une norme reconnue (CE-EN 600 pour l'Union européenne).
Le préservatif féminin représente une alternative au préservatif masculin. Il est en polyuréthane — ce qui autorise les lubrifiants à base de corps gras ou aqueux — avec un anneau externe et interne. Il se place à l'intérieur du vagin grâce à un anneau souple interne. Il peut être mis en place dans le vagin ou dans l'anus quelques heures avant un rapport sexuel, et n'a pas besoin d'être retiré tout de suite après le rapport, à l'inverse du préservatif masculin. Le principal obstacle à sa diffusion reste son coût élevé.
L'usage du préservatif permet une diminution du risque d'infection.
Malgré la large diffusion d'informations sur la maladie et la prévention, certaines personnes ont néanmoins des comportements à risque (voir article prise de risque sida), ce qui nécessite des actions de prévention.
La circoncision est une stratégie additionnelle (associée à la prévention et à l'usage du préservatif) de réduction des risques mise en place les zones qui connaissent une épidémie généralisée du virus (prévalence supérieure à 3%) et où sa transmission est essentiellement hétérosexuelle. Ces zones étant, à quelques exceptions près, toutes situées en Afrique subsaharienne des programmes de circoncision des hommes comme moyen de réduction des risques y ont été initiés. Dans le reste du monde, et plus particulièrement dans les pays développés, la prévalence de l'infection étant faible et sa transmission concentrée sur certains groupes à risque plus élevé d'exposition, la circoncision comme prévention du sida n'a pas d'efficacité démontrée.
Si l'abstinence protège évidemment à 100 % contre les transmissions par voie sexuelle, l'efficacité des campagnes d'informations prônant uniquement une abstinence sexuelle n'a pas été démontrée statistiquement dans les pays à hauts revenus où toutes les formes de prévention sont disponibles. Il n'est donc pas possible de savoir à quoi ont eu recours les personnes concernées par les études[].
Chez les toxicomanes
L'usage de drogue peut permettre la contamination par le partage de seringues par exemple, avec au moins une personne infectée mais de plus certaines drogues peuvent avoir en elles-mêmes une action nocive sur le système immunitaire ; le risque pour la santé peut donc être double. Là encore, certains prônent l'abstinence tandis que d'autres, jugeant que cette position n'est pas réaliste, préfèrent mettre à disposition des toxicomanes un matériel stérile ou des traitements de substitution.
La meilleure façon est bien évidemment d'éviter de consommer des drogues, de quelque sorte que ce soit. Les drogues comme la cocaïne, l'héroïne, le cannabis, etc., sont des corps toxiques étrangers. Elles provoquent donc une réponse immunitaire plus ou moins aiguë, dépendant de la nature de la substance, de sa concentration et de la fréquence à laquelle elle est consommée. Par exemple, le THC présenterait en particulier des effets immunosuppresseurs sur les macrophages, les cellules NK et les lymphocytes T. L'ecstacy a également des effets néfastes sur les cellules CD4+ du système immunitaire.
Le partage et la réutilisation de seringues usagées et souillées par du sang contaminé constituent un risque majeur de contamination par le VIH, mais aussi par les virus des hépatites B et C. En France, des mesures de réduction des risques ont été mises en place : vente libre de seringues (depuis 1987), trousses de prévention contenant le matériel nécessaire pour réaliser une injection à moindre risque, mise en place d'automates de distribution et de récupérateurs de seringues, offre de traitements de substitution par voie orale.
Le risque d'infection par le virus du sida peut être augmenté lorsque la personne à l'origine de la contamination est porteur du VIH et d'un virus de l'hépatite (A, B ou C). Dans ce cas très particulier, la surinfection simultanée est même à envisager (voir test VIH).
Pour prévenir ces contaminations, il est essentiel de ne pas partager le matériel d'injection ou d'inhalation. Ceci comprend les seringues, les cotons, les cuillères et cupules, eau de dilution de la drogue, mais aussi les pailles et les pipes à crack, surtout si elles sont ébréchées. Le matériel d'injection doit être à usage unique ou désinfecté à l'eau de Javel domestique en cas de réutilisation.
L'efficacité de ces mesures reste toutefois controversée : par exemple, certaines étudesont montré qu'à Montréal, ceux qui participent aux programmes « seringues stérilisées » ont apparemment un taux de transmission plus élevé que ceux qui n'y participent pas. De plus, les associations de lutte contre la drogue reprochent à ces mesures de rendre la toxicomanie plus accessible et de ne pas assez insister sur les possibilités de désintoxication. Elles mettent en avant que résoudre le problème de drogue, résoudrait un des modes de transmission du sida.
LES ORIGINES DU RUBAN ROUGE
Le ruban rouge est un symbole international que l'on accroche sur ses vêtements pour afficher sa solidarité vis-à-vis des victimes du VIH et du sida.
Créé à l'initiative du Visual Aids Artists Caucus (un groupe d'artistes américains) et de Franck Moore (peintre vivant à New York), le ruban rouge voit le jour avec l'idée que l'on pourrait le porter près du c½ur pour symboliser la solidarité avec les personnes touchées par le VIH et celles décédées du sida. L'origine du ruban rouge vient du ruban jaune, que certaines familles de soldats américains accrochent aux portes de leur maison, comme symbole de l'espoir de voir retourner sains et saufs leurs proches.
En France, la taille du ruban a progressivement diminué, pour ne devenir plus qu'un simple pin's.
Le Kiosque infos sida toxicomanie a décidé de le transformer en lui donnant une forme de c½ur. (Il n'a pas la forme d'un c½ur, il a la forme d'un « V ».) Ce changement veut rappeler l'importance de la lutte contre l'épidémie de sida. En effet, celle-ci ne fléchit pas, car les traitements arrivés depuis 1998 ne font que ralentir l'évolution du virus, la recherche n'ayant trouvé à l'heure actuelle aucun vaccin, tandis que de plus en plus de personnes atteintes par le VIH sont victimes de discriminations.
QUELQUES CITATIONS
Ne pas se protéger, c'est risquer d'être contaminé ou sur contaminé par un virus du sida virulent et résistant aux traitements. Protège toi, protège le(s) !
Je t'aime, tu m'aimes, je nous protège, tu nous protèges. En couple aussi, la capote est de mise. Si vous voulez vraiment l'abandonner, testez-vous, informez-vous et réfléchissez-y ensemble
Vous ou votre partenaire venez de connaître un accident de capote ? Rendez-vous immédiatement tous les deux aux urgences de l'hôpital le plus proche, exigez un traitement prophylactique d'urgence
Si tu crois que baiser sans capote c'est une preuve d'amour, tu n'es pas près de te caser ! S'aimer, l'aimer, se protéger, protéger celui qu'on aime. Protège toi, protège le(s) !
20 ans, libre, libre, libre......de mourir ? Ta vie n'est pas un jeu, ni celle de ton ou tes partenaires ! Protège toi, protège le(s)
Baiser n'est pas tuer ! Tu ne connais pas ton statut sérologique ni celui de ton partenaire ? Dépiste toi, protège toi, protège-le(s)
Syphilis, l'épidémie monte en flèche ! Transmission facile, pas de signes apparents forcément, conséquences graves ! Faites un test, elle se traite rapidement !
Depuis quand tu n'as pas fait un test de dépistage au VIH, hépatites, syphilis ? RDV chez ton médecin ou trouve le Centre de Dépistage Anonyme et gratuit le plus proche de chez toi
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SOYONS TOUS RESPONSABLES
Malgrés plus de 20 ans d'épidémie, le sida ravage encore ; parce que, le Sida c'est toujours en France autour de 6 000 contaminations par an ; parce que les IST ( Hépatites, Syphilis, LGV, condylomes...), progressent principalement chez les Gays ; parce que les traitements n'empêchent pas la contamination par l'une ou l'autre de ces maladies, il paraît plus que jamais nécessaire de vous informer sur les risques liés au sexe. Oui, certains n'aiment pas le préservatif mais ce bout de latex est le rempart essentiel pour se protéger et protéger les autres, amis, amants, copines, coups d'un soir.
Chacun se doit d'être responsable de sa vie et de respecter celle des autres
Malgrés plus de 20 ans d'épidémie, le sida ravage encore ; parce que, le Sida c'est toujours en France autour de 6 000 contaminations par an ; parce que les IST ( Hépatites, Syphilis, LGV, condylomes...), progressent principalement chez les Gays ; parce que les traitements n'empêchent pas la contamination par l'une ou l'autre de ces maladies, il paraît plus que jamais nécessaire de vous informer sur les risques liés au sexe. Oui, certains n'aiment pas le préservatif mais ce bout de latex est le rempart essentiel pour se protéger et protéger les autres, amis, amants, copines, coups d'un soir
La LGV, après 10 à 30 jours d'incubation cela n'a rien de bandant ! Protège toi, protège le(s)
Quand on a pris un risque, ou tout simplement lorsqu'on veut savoir où on en est par rapport au VIH (virus du sida), le test de dépistage est l'unique solution. Il est réalisé sur une simple prise de sang prescrite par un médecin.
Mais n'y a-t-il pas d'autres moyens de le voir ?
Non. Quand une personne est contaminée par le VIH, il se passe habituellement plusieurs années avant qu'elle se sente malade. On peut donc être porteur du VIH pendant très longtemps sans le savoir si on n'a pas fait ce test.
Et puis, savoir qu'on est séropositif avant d'être malade, c'est la certitude de pouvoir bénéficier d'un traitement adapté au meilleur moment.
Les idées fausses
Mon médecin m'a fait un bilan complet il n'y a pas longtemps. Est-ce que le test du sida en fait partie ?
• Non. Quand un médecin prescrit un bilan, c'est pour rechercher des maladies pour lesquelles une personne présente des risques ou des signes évocateurs. Le test VIH n'est jamais réalisé de façon systématique.
• Quand un médecin propose un test du VIH, c'est obligatoirement après en avoir parlé à son patient et recueilli son accord. Le résultat du test figure sur les papiers envoyés par le laboratoire. Si on ne se rappelle pas s'être vu proposer un test, c'est probablement parce qu'il n'a pas été prescrit.
Je croyais que le dépistage était obligatoire dans certains cas.
• Le test n'est obligatoire que pour les donneurs de sang, de sperme, d'organes et de lait. Il est proposé systématiquement aux femmes enceintes et avant un mariage. Dans toutes les autres situations, il n'est ni obligatoire ni proposé de façon systématique.
Si je suis séronégatif, cela veut-il dire que mon partenaire est également séronégatif ?
• Non. Même si on a eu des relations sexuelles non protégées avec une personne séropositive, on peut ne pas avoir été contaminé.
• Quand on a une relation suivie avec quelqu'un et qu'on veut avoir des rapports sans préservatif et sans prendre de risques, il faut que les deux partenaires fassent un test après 3 mois pendant lesquels on évite d'avoir des rapports non protégés. Si les 2 résultats sont négatifs, cela signifie effectivement qu'il n'y a pas de risque entre les deux partenaires, à condition qu'aucun d'entre eux n'ait des relations non protégées avec d'autres personnes.
J'ai une relation régulière avec une personne séropositive. On ne s'est pas toujours protégés. J'ai fait un test et il est négatif. Est-ce que je suis protégé contre le VIH ?
• Malheureusement non. Cela signifie seulement que le virus n'est pas passé. Mais si on ne se protège pas, une contamination est toujours possible.
Où faire un test ?
Le test de dépistage est un examen biologique qui peut être prescrit par tout médecin. On peut, par exemple, en parler à son médecin traitant.
Il existe également dans tous les départements français des lieux spécialisés, les Centres de Dépistages Anonymes et Gratuits (CDAG), qui sont également habilités a effectuer le dépistage des hépatites B et C, et, dans certains centres, d'autres Infections Sexuellement Transmissibles (IST)
Les Centres de Planification Maternelle et Infantile (PMI) et les Centres de Planification ou de Planning Familial peuvent également proposer un dépistage gratuit.
Si je vais voir mon médecin, que va-t-il me dire ?
• Le rôle du médecin est de voir avec son patient quels sont les risques pris, de l'informer des modes de transmission et de lui expliquer les moyens de prévention. Si le test est nécessaire, il fera une ordonnance en précisant à quel moment il faut faire la prise de sang. Il peut également proposer d'autres tests s'il observe des risques pour d'autres maladies.
• Il est tenu par le secret médical. Quel que soit le résultat du test, il ne sera communiqué à personne d'autre.
Combien cela va-t-il me coûter ?
• Le coût du dépistage comprend le prix de la consultation avec le médecin, le prix de l'acte de prélèvement (qui peut être réalisé directement au laboratoire ou par une infirmière libérale), et celui du test de laboratoire. Le test de laboratoire est remboursé à 100% par la sécurité sociale. Pour la consultation et le prélèvement, le remboursement se fait en partie par la sécurité sociale, et en partie par l'assurance complémentaire lorsqu'on en a une (comme pour toutes les autres consultations médicales).
Cela se passe-t-il de la même façon dans les Centres de Dépistage Anonymes et Gratuits ?
• Dans les CDAG, l'ensemble des démarches est gratuite. Comme ces centres sont anonymes, à aucun moment on ne donne son nom.
• Les personnes sont accueillies, et on leur donne un carton avec un numéro. La consultation et les examens se feront sous ne numéro d'anonymat (qui figure sur les résultats)
• Il y a d'abord un entretien avec un médecin, avec qui on peut parler des risques pris, et poser des questions sur le VIH, les hépatites et les IST .
• Si c'est le bon moment, on fait la prise de sang, et on repart avec le carton sur lequel figure le numéro.
• Au bout de quelques jours (le plus souvent 1 semaine), on revient au centre, et le médecin remet le résultat.
• Attention : il faut revenir soi-même, avec le numéro, sans quoi le résultat ne sera pas rendu.
• Dans beaucoup de centres, il est également possible de rencontrer une assistante sociale ou un psychologue.
Quand faut-il faire un test ?
Comment savoir si c'est le bon moment pour faire un test ?
• C'est toujours le bon moment pour en parler à un médecin. C'est à lui de déterminer si c'est le bon moment pour faire la prise de sang.
• Quand quelqu'un a pris un risque, cela peut mettre jusqu'à 3 mois pour que la contamination soit détectable dans le sang. Une personne contaminée qui ferait le test trop tôt risquerait d'avoir un résultat négatif (qui signifie qu'on n'a pas retrouvé la présence du VIH) alors qu'elle est porteuse du virus. Ces serait très grave, car elle ne pourrait pas être soignée, et risquerait de contaminer d'autres personnes sans le savoir.
• Après en avoir discuté, le médecin pourra proposer de revenir un peu plus tard pour faire le test.
Mais on dit qu'il y a des tests qui peuvent se faire avant 3 mois
• Chez une personne contaminée, le test peut effectivement être positif (ce qui veut dire qu'on a retrouvé la présence du VIH) avant 3 mois. Ce n'est pas toujours le cas.
Quand le test est négatif, ce résultat n'est sûr que s'il n'y a pas eu de risque dans les trois derniers mois.
Faut-il être à jeun pour faire la prise de sang ?
• Absolument pas. La prise de sang peut se faire à tout moment de la journée.
Ces tests sont-ils vraiment fiables ?
Les tests du sida sont toujours réalisés selon des règles très strictes.
Dans un premier temps, le laboratoire réalise 2 tests ELISA (c'est une méthode biologique de dépistage). Si ces 2 tests sont négatifs, cela signifie que l'on n'a pas été contaminé si on n'a pas pris de risque dans les 3 derniers mois.
Si 1 des 2 tests (ou les 2) est positif, le laboratoire va faire un troisième test (qui s'appelle Western-Blot), qui va permettre de savoir si le virus est réellement présent. Seul ce test peut dire si on est séropositif (présence du virus). Si le test Western-Blot est négatif, cela signifie qu'on n'a pas été contaminé (à condition de n'avoir pris aucun risque dans les 3 derniers mois).
Quand le médecin remet un résultat positif, il prescrit une seconde prise de sang pour contrôler ce résultat.
Parfois, un 1er test ne permet pas d'affirmer qu'on est séropositif ou séronégatif. Le médecin propose alors de refaire un test quelques jours ou quelques semaines plus tard.
Pour un résultat de test fiable, combien de temps après une prise de risque, faut-il faire un dépistage ?
1 mois
3 mois
6 mois
Baiser n'est pas tuer ! Tu ne connais pas ton statut sérologique ni celui de ton partenaire ? Dépiste toi, protège toi, protège-le(s)
Face à la résurgence de la syphilis ces trois dernières années, les pouvoirs publics ont mis en place en mai 2002, à Paris, un dispositif d'incitation au dépistage, en s'appuyant sur les associations de lutte contre le VIH intervenant auprès du public homosexuel, les Centres de Dépistage Anonyme et Gratuit (CDAG), les Dispensaires antivénériens (DAV) et les professionnels de santé.
En novembre 2002, la campagne d'information sur le dépistage de la syphilis a été étendue aux 18 autres villes où des cas de cette infection sexuellement très contagieuse ont été signalés.
Alors que la syphilis avait quasiment disparu en France depuis 1990, plusieurs centaines de cas ont été recensés à Paris cette année, touchant, à 80%, des hommes homo ou bisexuels.
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